mardi 27 septembre 2011

Qui c'est celui-là?


Max Granvil est né quelque part en Basse-Normandie (et espère que ça ne fait pas de lui un imbécile heureux bas-normand) il y a quelque temps.
Il fut un des compagnons de Guillaume le Conquérant quand ce dernier alla évangéliser les Rosbifs, tenter de leur apprendre (en vain) les bonnes manières et leur faire connaître les oeuvres complètes d’Onissoy K. Imalypense.
Plus tard il apprit à bricoler avec Pépère, son vénéré aïeul, qui lui transmit l’intelligence de la main, secondé par quelques paysans de haut vol avec lesquels il s’initia à la traite des vaches, à la fenaison à la main, à la conduite de tracteurs… tandis que Mamie lui enseignait la droiture, la couture, le tricot, et même le crochet et la cuisine s’il était sage,  le tout avec une bienveillance dont le souvenir lui met encore la larme à l’œil.
Il traversa parallèlement le système scolaire français de merde sans trop de dommages collatéraux et en récoltant au passage (dans le désordre) une demi-douzaine d’amis à vie, quelques bribes de savoir(s) et de méthode(s), quelques souvenirs de pédagogues transcendants ainsi qu’un profond mépris pour l’EdNa, cette institution devenue depuis un vaste parking à jeunes, qu’elle trie de façon éhontée, sans le moindre discernement, et en dépit de tous les principes de la démocratie républicaine dont elle se réclame.
Il a néanmoins intégré (inconscient qu’il était) cette foutue EdNa où il croyait pouvoir exercer inpunément la profession de pédagogue marginal et baroudeur, jugé avant tout sur les résultats concrets de ses méthodes et sur la reconnaissance qui en découlait auprès du petit peuple apprenant. (et de certains de leurs parents). Mal lui en prit, après être passé pendant quelques lustres entre les mailles du filet, sous le regard réprobateur mais inoffensif d’un quarteron d’inspecteurs à la con.
Tombé à 20 ans dans l’escarcelle de « Sa Majesté Le Jazz » (après une période classique et rock/blues/pop dont il a gardé de beaux restes : Zappa, Jeff Beck, BHBS (Bach, Haendel, Beethoven, Schubert…) auxquels se sont depuis ajoutés Haydn, Scarlatti, Vivaldi, Schumann, Pergolèse, Monteverdi, Rachmaninov, Debussy, Dvorak, Berio, Rossini, Glass, Pärt, Chostakovitch, et même Penderecki si on lui demande poliment), Quicksilver Messenger Service (les deux 1°), Soft Machine (le 1°), King Crimson (le 1°), Hendrix, The Doors, Jefferson Airplane, Buffalo Springfield, Family, The Nice, The Fab Four et un peu des Stones… (j’en oublie) tout le blues de Blind Lemon Jefferson à Muddy Waters et ses dérivés UK de John Renbourn et Bert Jansch à John Mayall et Jeff Beck («Truth »!) déjà cité, une bonne tranche de folk/country/pop des deux côtés de l’Atlantique (Doc Watson et Martin Carthy, Nitty Gritty Dirt Band et Steeleye Span, Dylan et les Furey Brothers, Joni Mitchell et Hannes Wader, Leo Kottke et Paco de Lucia… vous voyez l’genre) il (lui, là, après être tombé à 20 ans dans l’escarcelle de « Sa Majesté Le Jazz ») se retrouve une douzaine d’années plus tard embauché dans une revue de jazz où il fait ses armes avant de se répandre avec délices (amours et orgues en prime, ça va de soi) dans divers autres organes de presse écrite et web, français, européens, étatsuniens.
Il en est là quand, un beau matin d’août 2011, se réveillant en pétard et miraculeusement animé d’une lucidité qui lui fait parfois défaut, il décide de tenter de secouer le cocotier du mundillo jazz français (et plus si affinités) en usant de sa plume de marque MacBook comme autrefois de son bon vieux sabre d’abordage quand, au côté du grand GLC (Guillaume le… : faudra vous habituer, il adore les acronymes et ils le lui rendent bien, venant se coucher à ses pieds, ronronnant de plaisir tels des chats, chassant pour lui les vilains clichés qui guettent, en embuscade au moindre coin de ses moindres phrases — les petits salopards), il allait évangéliser… (voir plus haut).
Vous tombez pile, le show va débuter. Pas d’applaudissements ni d’insultes, je vous prie. Les critiques et remarques intelligentes (appréciatives et/ou dépréciatives) — à vous de scanner vos cerveaux avant de « faire péter », comme on dit —, par contre, sont bienvenues et seront analysées méthodiquement avant réponse dans la limite des horaires qu’impose à Max Granvil la « vraie vie » qu’il mêne par ailleurs (aussi bizarre que ça puisse paraître). 
C’est parti mes « qui ? qui ? »
   Quoi : qui ?
   Mais vous, public aimé autant qu’anonyme… tant que vous ne prenez pas la plume et signez!
   Si niais ? T’as vu comment y nous insulte ce naze ! T’ar ta gueule, eh bouffon ! Ton blog, tu sais où je m’le carre ?
   Je crains d’en avoir une vague idée, mais ça ne m’empêchera pas de percer verts et…

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