dimanche 1 septembre 2019

Le MegaOctet d'Andy Emler + guests aux RDV de L'Erdre @ Nantes

 Line up : my main man Andy Emler (comp, arr, dir, p), my main man Laurent Blondiau (tp, flh), my main man Laurent Dehors (s, cl, cornemuse), my main men Guillaume Orti & Philippe Sellam (as), my main man François Thuillier (tu), my main man Claude Tchamitchian (b), my main man Eric Echampard (dm), my main man François Verly (perc) + my main man Thomas de Pourquery (as, voc), my main man Médéric Collignon (ct, voc), my main man Nguyên Lê (elg) + le public comblé.
Nantes, scène nautique, 01/09/2019.

A qui fera-t-on croire que le MegOctet a 30 balais ? Je connais ces mecs quasi depuis leurs débuts et ils n’ont pas bougé d’1 iota question jeunesse.
Je C, ils ont une bonne crème de jour, mais quand même : une telle juvénilité, ça ne s’explique pas que par des cosse mes tics !
 
En fait, la 1° fois que je les ai vus/entendus, c’était à Jarny (Meurthe & Moselle), voici 27 ans puisque c’est l’âge de ma petitoune, que j'avais renoncé à amener au concert de peur que ce ne fusse un brin bruyant pour ses petites zoreilles.
Quelques mois plus tard, je l’ai emmenée au concert de Michel Petrucciani à l’Arsenal de Metz, et elle était la seule spectatrice plus petite que ce jeune vieux Michel — et la seule qui a dormi dans son kangourou pendant tout le gig. 
C pas moi la meuf sur la photo, ni ma gosse: juste 1 exemple!
 Mais revenons au MegaOctet : ces neuf petits salopards ont débuté le concert en déboulant tranquillement des coulisses, chacun d’un côté, en chantant a capella une sorte d’hymne polyphonique pygmée qui m’a cloué sur place. « Putain ! — m’écriai-je en mon fort intérieur (je C : c’est « for » et non « fort », mais moi G envie de rajouter 1 « T » parce que mon for intérieur est vachement balèze) — C’est un truc de ce style qu’il faut que je chante à ma môme quand elle a besoin d’être calmée ! ». Et C ainsi que G inventé « Dong-eu-dong », la chanson qui rassure.
 
Après ça les 9 salopards du M-O (MegaOcter, C trop long à taper) ont pris chacun ses plus beaux atours de rôle et leurs binious par la m'aime occaz, et le concert a été une furie douce et/ou furieuse, comme d’hab’.
Alors les mêmes — pluche ou moinsse — 30 ans après à Nantes Ô borde l’eau, dans le cadre passablement à quoi tique des RDV de l’Erdre ? Ben C toujours aussi beau, brillant, tendre, inventif, émouvant, décoiffant, couillu… et Jean Pass (le petit frère de Joe Pass) Ed est meilleur.
Giuseppe Passalacqua aka Joe Pass (Jean P. est caché derrière la gratte, ed aussi)
Le truc d’Andy, c’est de réserver à ses zicos un seul solo durant le concert. Neuf morceaux = neuf solos tout neufs !
Alors le gars qui doit attendre des plombes avant d’envoyer la purée est chaud bouillant quand C son tour, et il n’a pas intérêt à faire le con pendant son chorus, et C assez génial!
La purée (pas encore en voie, Yeah!)
Au lieu de l’enfilade de solos mous du genou ou furibards à laquelle nous ont habitué des gens dont ma pudeur naturelle m’interdit de révéler les noms dans l’espace public (mais en privé je veux bien les donner contre une somme modique — je n’accepte pas la carte bleue) on a droit à du concentré de mélodie soutenu par des harmonies magnifiques et des rythmes coruscants (n'oubliez JAMAIS — sinon gare à vous — que le M-O dispose d'1 batteur + d'1 percussionniste). 
Mais ce qui change au cours de ce concert-anniversaire, c’est qu’Andy a invité ses anciens sidemen-copains (ceux avec qui on partage le pain) à un festin festif où ces ex-compagnons de roots sont des invités (je me répète sciemment et consciemment) reçus par leur(s) hôte(s).
C’est à dire qu’ils apportent qui une bouteille de Caol Ila, qui un reblochon fermier, qui des nems faits maison, qui une panna cotta ou une crème renversée à tomber allah renverse.
  
 
Ils reçoivent l’accueil du MegaOctet et lui apportent en échange leur vin de pays et/ou leur chapon fermier, leur lyrisme et/ou leur folie vocale et instrumentale — je parle ici de Médo (Médéric Collignon) et de Tommy 2 Pourqueras (Thomas de Pourquery) — ou leur zenitude guitaristique (je parle ici de Nguyên Lê, tout simplement parce que Nguyên l’est !).
Médo (ce qu'il fait dans mon dos ne vous regarde pas)





T2P rit ou sourit (en l'occurrence)

Beau, Nguyên l'est! (et ceux qui disent Nguyên Laid sont de sales menteurs)

















Et le morceau final ressemble davantage au banquet de Platon qu’à la Cène christique parce que ces hommes ne sont pas dans la souffrance ou le dolorisme catho. 
Au contraire, il sont dans le partage et la joie virile des Grecs anciens, des Pygmées, des Egyptiens, des Gitans (Gypsies en anglais — ce qui nous renvoie à la Petite Egypte), des Masaï, des cowboys dans les plaines du Far West quand vient la nuit (comme le chantait Ivo Livi, aka Yves Montand) et des gauchos dans la pampa argentine, ou de toutes les tribus ancestrales que vous pouvez imaginer.
Ivo, tu m'entends? Non, T trop occupé avec T 2 meufs!
J’ai oublié de vous dire que le son du M-O s’appelle Vincent Mahey (ah mais !) et que C lui qui sculpte à la main ce son dans la masse sonore (té, peuchère, cong !) depuis des lustres.
20-100
















Ma haie















G aussi omis de vous apprendre que je hais ces zicos parce qu’avec eux je ne PEUX pas faire mon boulot de CRITIQUE de jâââze.
Essayez donc un peu de les critiquer, vous, juste poor voir ! Pas moyen ! No fuckin’ way ! (en UK/US). Le pauvre journaliste que je suis (mais non, je ne suis personne : je ne suis pas un suiveur !) est pieds et points et virgules lié à la scène et n’a d’autre choix que de distiller des louanges laudatrices.
Là non plus C pas moi: je ne me vernis pas (plus?) les ongles des norteils!
Ca me fait penser aux « Chats » de Baudelaire : « …L’Erèbe (l’Enfer) les eût pris pour ses coursiers funèbres s’ils pouvaient au servage incliner leur fierté… Ils prennent en songeant les nobles attitudes des grands Sphynx allongés au fond des solitudes… ».
 
Ces pauvres chats ne peuvent pas se rendre actifs (coursiers) en tant qu'esclaves de l’Enfer. Par contre ils peuvent se prendre — tout petits qu’ils sont — pour des grands Sphynx passifs (allongés).
Eh ben moi C pareil : je ne peux pas critiquer (actif) le M-O. Par contre je peux me prendre pour le laudateur (passif, mais pas temps xa) de leur musique, qu'elle est hachement belle. Et ce, à donf’ !
Parce que le MegaOctet d’Andy aime l’air. L’air pur des montagnes et des bords de Loire et tous les airs (arie — pluriel d'aria —en Rital), de Monteverdi à Weather Report en passant par Maria Callas, Scarlatti et Ornette, Haydn et Puccini, Ludwig van B. et Purcell… et Chet erra.
Giuseppe monte & verdit
Beth Shaker






































C’est bon ? Vous avez compris le Prince Hip ? Je peux donc arrêter de tapoter le clavier de mon MacBook et aller profiter d’1 repos bien mérité avec mes potes du MegaOctet.
Et soyez en sûr, ce ne sera pas 1 repos de tout repos car ils vont être plutôt remontés à bloc au sortir de scène au bord de la Loire.
Mais la petite teuf qu’on va faire avec ce qui reste de fromage, de sauciflard et de pinard (putain : ça rime !) backstage — à moinsse qu'on n'aïl au restal (singulier de resto) — vous n’en saurez rien.
Car après tout vous n’êtes QUE mes fidèles lecteurs, ce qui ne vous donne pas droit à TOUT, hein?!
Max Granvil (est nul, par ailleurs, & nul, pas railleur, & nulle part ailleurs)
PS: J'arrive pas à charger les photos de la teuf prises avec mon smartphone. Je V bien trouver 1 moyen de vous les faire péter (oui, oui: les photos vous y avez droit, pas le récit), mais + tard .

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