Nantes, scène nautique, 01/09/2019.
A qui fera-t-on croire que le MegOctet a 30 balais ? Je connais ces mecs quasi depuis leurs débuts et ils n’ont pas bougé d’1 iota question jeunesse.
Je
C, ils ont une bonne crème de jour, mais quand même : une telle
juvénilité, ça ne s’explique pas que par des cosse mes tics !

En
fait, la 1° fois que je les ai vus/entendus, c’était à Jarny (Meurthe &
Moselle), voici 27 ans puisque c’est l’âge de ma petitoune, que j'avais renoncé à
amener au concert de peur que ce ne fusse un brin bruyant pour ses petites
zoreilles.
Quelques mois plus tard, je l’ai emmenée au concert de Michel Petrucciani à l’Arsenal de Metz, et elle était la seule spectatrice plus petite que ce jeune vieux Michel — et la seule qui a dormi dans son kangourou pendant tout le gig.
Quelques mois plus tard, je l’ai emmenée au concert de Michel Petrucciani à l’Arsenal de Metz, et elle était la seule spectatrice plus petite que ce jeune vieux Michel — et la seule qui a dormi dans son kangourou pendant tout le gig.
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C pas moi la meuf sur la photo, ni ma gosse: juste 1 exemple! |
Mais
revenons au MegaOctet : ces neuf petits salopards ont débuté le concert en
déboulant tranquillement des coulisses, chacun d’un côté, en chantant a capella
une sorte d’hymne polyphonique pygmée qui m’a cloué sur place. « Putain ! —
m’écriai-je en mon fort intérieur (je C : c’est « for » et non
« fort », mais moi G envie de rajouter 1 « T » parce que mon
for intérieur est vachement balèze) — C’est un truc de ce style qu’il faut que je chante
à ma môme quand elle a besoin d’être calmée ! ». Et C ainsi que G
inventé « Dong-eu-dong », la chanson qui rassure.
Après
ça les 9 salopards du M-O (MegaOcter, C trop long à taper) ont pris chacun ses plus beaux atours de rôle et leurs
binious par la m'aime occaz, et le concert a été une furie douce et/ou furieuse, comme d’hab’.
Alors
les mêmes — pluche ou moinsse — 30 ans après à Nantes Ô borde l’eau, dans le
cadre passablement à quoi tique des RDV de l’Erdre ? Ben C toujours aussi beau,
brillant, tendre, inventif, émouvant, décoiffant, couillu… et Jean Pass (le petit frère de Joe Pass)
Ed est meilleur.
Le
truc d’Andy, c’est de réserver à ses zicos un seul solo durant le concert. Neuf
morceaux = neuf solos tout neufs !
Alors le gars qui doit attendre des plombes avant d’envoyer la purée est chaud bouillant quand C son tour, et il n’a pas intérêt à faire le con pendant son chorus, et C assez génial!
Au lieu de l’enfilade de solos
mous du genou ou furibards à laquelle nous ont habitué des gens dont ma pudeur
naturelle m’interdit de révéler les noms dans l’espace public (mais en privé je
veux bien les donner contre une somme modique — je n’accepte pas la carte bleue)
on a droit à du concentré de mélodie soutenu par des harmonies magnifiques et
des rythmes coruscants (n'oubliez JAMAIS — sinon gare à vous — que le M-O dispose d'1 batteur + d'1 percussionniste).
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Giuseppe Passalacqua aka Joe Pass (Jean P. est caché derrière la gratte, ed aussi) |
Alors le gars qui doit attendre des plombes avant d’envoyer la purée est chaud bouillant quand C son tour, et il n’a pas intérêt à faire le con pendant son chorus, et C assez génial!
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La purée (pas encore en voie, Yeah!) |
Mais
ce qui change au cours de ce concert-anniversaire, c’est qu’Andy a invité ses
anciens sidemen-copains (ceux avec qui on partage le pain) à un festin festif
où ces ex-compagnons de roots sont des invités (je me répète sciemment et consciemment) reçus par leur(s) hôte(s).
C’est à dire qu’ils apportent qui une bouteille de Caol Ila, qui un reblochon fermier, qui des nems faits maison, qui une panna cotta ou une crème renversée à tomber allah renverse.

C’est à dire qu’ils apportent qui une bouteille de Caol Ila, qui un reblochon fermier, qui des nems faits maison, qui une panna cotta ou une crème renversée à tomber allah renverse.




Ils
reçoivent l’accueil du MegaOctet et lui apportent en échange leur vin de pays et/ou leur
chapon fermier, leur lyrisme et/ou leur folie vocale et instrumentale — je
parle ici de Médo (Médéric Collignon) et de Tommy 2 Pourqueras (Thomas de
Pourquery) — ou leur zenitude guitaristique (je parle ici de Nguyên Lê, tout
simplement parce que Nguyên l’est !).
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Médo (ce qu'il fait dans mon dos ne vous regarde pas) |
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T2P rit ou sourit (en l'occurrence) |
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Beau, Nguyên l'est! (et ceux qui disent Nguyên Laid sont de sales menteurs) |
Et le morceau final ressemble davantage au banquet de Platon qu’à la Cène christique parce que ces hommes ne sont pas dans la souffrance ou le dolorisme catho.
Au
contraire, il sont dans le partage et la joie virile des Grecs anciens, des
Pygmées, des Egyptiens, des Gitans (Gypsies en anglais — ce qui nous renvoie à la
Petite Egypte), des Masaï, des cowboys dans les plaines du Far West quand vient
la nuit (comme le chantait Ivo Livi, aka Yves Montand) et des gauchos dans la
pampa argentine, ou de toutes les tribus ancestrales que vous pouvez imaginer.
J’ai
oublié de vous dire que le son du M-O s’appelle Vincent Mahey (ah mais !)
et que C lui qui sculpte à la main ce son dans la masse sonore (té, peuchère,
cong !) depuis des lustres.
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Ivo, tu m'entends? Non, T trop occupé avec T 2 meufs! |
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20-100 |
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Ma haie |
G aussi omis de vous apprendre que je hais ces zicos parce qu’avec eux je ne PEUX pas faire mon boulot de CRITIQUE de jâââze.
Essayez donc un peu de les critiquer, vous, juste poor voir ! Pas moyen ! No fuckin’ way ! (en UK/US). Le pauvre journaliste que je suis (mais non, je ne suis personne : je ne suis pas un suiveur !) est pieds et points et virgules lié à la scène et n’a d’autre choix que de distiller des louanges laudatrices.
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Là non plus C pas moi: je ne me vernis pas (plus?) les ongles des norteils! |


Ces pauvres chats ne peuvent pas se rendre actifs (coursiers) en tant qu'esclaves de l’Enfer. Par contre ils peuvent se prendre — tout petits qu’ils sont — pour des grands Sphynx passifs (allongés).
Eh ben moi C pareil : je ne peux pas critiquer (actif) le M-O. Par contre je peux me prendre pour le laudateur (passif, mais pas temps xa) de leur musique, qu'elle est hachement belle. Et ce, à donf’ !
Parce
que le MegaOctet d’Andy aime l’air. L’air pur des montagnes et des bords de
Loire et tous les airs (arie — pluriel d'aria —en Rital), de Monteverdi à Weather Report en
passant par Maria Callas, Scarlatti et Ornette, Haydn et Puccini, Ludwig van B. et
Purcell… et Chet erra.
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Giuseppe monte & verdit |
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Beth Shaker |
C’est bon ? Vous avez compris le Prince Hip ? Je peux donc arrêter de tapoter le clavier de mon MacBook et aller profiter d’1 repos bien mérité avec mes potes du MegaOctet.
Et
soyez en sûr, ce ne sera pas 1 repos de tout repos car ils vont être plutôt
remontés à bloc au sortir de scène au
bord de la Loire.
Mais
la petite teuf qu’on va faire avec ce qui reste de fromage, de sauciflard et de
pinard (putain : ça rime !) backstage — à moinsse qu'on n'aïl au restal (singulier de resto) — vous n’en saurez rien.
Car après tout vous n’êtes QUE mes fidèles lecteurs, ce qui ne vous donne pas droit à TOUT, hein?!
Car après tout vous n’êtes QUE mes fidèles lecteurs, ce qui ne vous donne pas droit à TOUT, hein?!
Max
Granvil (est nul, par ailleurs, & nul, pas railleur, & nulle part ailleurs)
PS: J'arrive pas à charger les photos de la teuf prises avec mon smartphone. Je V bien trouver 1 moyen de vous les faire péter (oui, oui: les photos vous y avez droit, pas le récit), mais + tard .
PS: J'arrive pas à charger les photos de la teuf prises avec mon smartphone. Je V bien trouver 1 moyen de vous les faire péter (oui, oui: les photos vous y avez droit, pas le récit), mais + tard .
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