samedi 14 janvier 2012

Petit poème en mauvais vers pour remercier d’un bon conseil.



(Au Filou qui m’a remis les pendules à l’heure : Filou, ch’aime Kant & Komça ).

Un ami du « mundillo » m’a écrit tout récemment
Pour me tancer vertement sur l’abus de jeux de mots
Qui, selon son avis, plombe la teneur de mes propos.
Puis il fait machine arrière et me dit timidement
Qu’il craint de m’avoir blessé en étant un peu trop franc.
Que nenni, mon ami, go ! Vas-y ! Dis-moi tout, de grâce !
Ne crains pas pour mon ego : seuls les cons perdent la face
Quand un censeur argumente et leur rentre un peu dedans.
Car ta critique me plait. Le jeu de mot, de ma bouche,
Tend certes à couler à flots. Mais quand savoir si c’est trop ?
D’autres lecteur s’en repaissent, en re-veulent et sont accros.
Toi tu me dis « stop !», « mollo !», et ce point de vue me touche.
Grâce à toi mon vieux poteau, salutaire indicateur,
J’évalue mieux les extrêmes entre lesquels naviguer.
Je peux ainsi moduler ma verve et la distiller
Avec plus de Père Tinance pour décupler ça va, l’heure !


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